Bill Ward (musicien)

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Bill Ward
Description de cette image, également commentée ci-après
Bill Ward en 1973.
Informations générales
Nom de naissance William Thomas Ward
Naissance (75 ans)
Royaume-Uni - Birmingham
Activité principale Musicien, auteur-compositeur
Genre musical Heavy metal, blues rock, hard rock
Instruments Batterie
Années actives Depuis 1966
Labels Capitol
Site officiel http://www.billward.com/

Bill Ward, né William Thomas Ward le à Aston (en), à Birmingham (Angleterre), est un musicien britannique, connu comme étant le batteur original du groupe rock Black Sabbath, considéré comme le précurseur du heavy metal. Il a aussi joué les claviers en plus de la batterie sur son unique single en solo, Straws sorti en 2002.

En plus de son rôle de batteur et de cofondateur du groupe, Ward est le chanteur soliste sur deux chansons : « It's Alright » sur l'album Technical Ecstasy et « Swinging the Chain » [1] sur Never Say Die!. Il a également inventé le terme « downer rock »[2].

Sa performance lors d'un concert du groupe à Paris en 1970, à l'Olympia, particulièrement sur la chanson filmée War Pigs, reste légendaire.

Il se classe à la 42ème place du classement des 100 meilleurs batteurs de tous les temps du magazine Rolling Stone[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Avant la formation de Black Sabbath, Bill Ward et le guitariste Tony Iommi jouent pour le groupe Mythology[4]. Ils rejoignent le chanteur Ozzy Osbourne et le bassiste Geezer Butler qui jouent ensemble dans le groupe Rare Breed[5].

De 1969 à 1980, Ward apparaît sur tous les albums de Black Sabbath. Il quitte le groupe pour jouer avec Max Havoc en août 1980 pendant la tournée pour l'album Heaven and Hell[4]. Il ne joue pas sur l'album Mob Rules (1981) mais revient pour Born Again (1983) avec Ian Gillan. Il quitte une nouvelle fois le groupe après l'enregistrement de l'album pour des raisons de santé[6]. Il réintègre Black Sabbath lors de l'été 1984, bien que le groupe n'enregistre pas ni ne parte en tournée.

Tony Iommi raconte que lui et le groupe mettaient souvent le feu à la barbe de Ward et lui jouaient des tours du même genre. Ward a même souffert de brûlures au troisième degré[7]. Avant la véritable réunion de Black Sabbath, Ward et les membres originaux du groupe se retrouvent à deux occasions : pour le Live Aid en 1985, puis lors d'un spectacle d'Ozzy Osbourne à Costa Mesa en Californie en 1992. Sabbath avec comme chanteur Rob Halford de (Judas Priest) en fait l'ouverture. Le groupe d'Ozzy Osbourne (Osbourne, Zakk Wylde, Mike Inez, Randy Castillo et John Sinclair) fait ensuite son concert avant qu'Osbourne ne s'entoure de Iommi, Butler et Ward le temps de quatre chansons.

Bill réintègre le groupe brièvement en 1994 pour une tournée en Amérique du Sud, avant de le rejoindre finalement pour deux concerts au Birmingham NEC en Angleterre les 4 et 5 décembre 1997, d'où est sorti l'album Reunion. Quant à ce qui avait été annoncé comme étant la formation originale réunie pour l'Ozzfest de 1997, c'est en fait Mike Bordin qui fit office de batteur. Bill Ward n'apparut lors d'aucune représentation (sauf les deux dernières en 1998) à cause d'un infarctus du myocarde. Comme en 1980, Vinny Appice le remplaça à la dernière minute tout en sachant que cela était temporaire. Remis sur pied, il revient pour de bon en 1999 et ne quitte plus Black Sabbath jusqu'en février 2012[8],[9].

Depuis 2002, il anime une émission radiophonique mensuelle (sur internet uniquement) intitulée Rock 50 sur la station WPMD du Cerritos College en Californie[10].

Ward a deux fils : Nigel et Aron, ainsi qu'une fille, Emily. Il s'alimente selon un régime vegan[11].

Une source d'inspiration[modifier | modifier le code]

Ward a inspiré de nombreux batteurs, dont :

Discographie[modifier | modifier le code]

Années 1970[modifier | modifier le code]

Black Sabbath[modifier | modifier le code]

Années 1980-[modifier | modifier le code]

Années 1990[modifier | modifier le code]

Années 2000[modifier | modifier le code]

Solo[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Bill Ward's official website-Discography » (consulté le )
  2. (en) Sleazegrinder, « The Lost Pioneers of Heavy Metal », Classic Rock,‎
  3. La Rédaction, « Les 100 meilleurs batteurs de tous les temps », sur Rolling Stone, (consulté le )
  4. a et b « AllMusic Bill Ward biography » (consulté le )
  5. « AllMusic Geezer Butler biography » (consulté le )
  6. « Bill Ward: From Jazz to Black Sabbath » (consulté le )
  7. Tony Iommi Burning Bill
  8. Bill Ward Says He May Be Forced To Sit Out Black Sabbath Reunion
  9. Black Sabbath: 'We Have No Choice But To Continue Recording Without Bill Ward'
  10. « Bill Ward—Rock 50 », billward.com (consulté le )
  11. http://web.archive.org/web/20110831004338/http://therocknrollcook.com/2009/10/31/the-heavy-metal-vegan-bill-ward-pt-1.
  12. a b c d e f g h i j k l et m « Bill Ward on Answers.com » (consulté le )
  13. a b c d e f g h i j k l et m « Bill Ward's biography Allmusic.com » (consulté le )

Documentation[modifier | modifier le code]

  • Eric Kroll, The Wonderful World of Bill Ward King of the Glamour Girls, Taschen, 2006.

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]